Mais bientôt, ces vaines terreurs dissipées, on leur ouvre la ville et ils descendent en ordre sur le forum. Œuvre de Tite-Live (Histoire romaine) avec la traduction en français publiée sous la direction de M. Nisard, Tome I, Paris, 1864, p. 1-54. (8) Cependant on distribue des armes, mais avec réserve, assez seulement, comme on ignore quel est l'ennemi, pour former un corps de troupes qui suffise à tout événement. (7) L'ennemi ne s'en tint pas longtemps au pays des Herniques. (11) Il ne redoute pas tellement la haine que l'équité et la pitié de ses concitoyens ne lui inspirent aucune confiance. Les consuls, de leur côté, convoquent le sénat, plus alarmés des craintes nouvelles qu'inspirent les tribuns, qu'ils ne l'avaient été de la surprise de la nuit. (8) Cassius, que sa condescendance intéressée pour les alliés, dans la distribution des terres, avait rendu méprisable aux yeux des citoyens, voulait, pour se réconcilier les esprits par un nouveau bienfait, qu'on fît remise au peuple de l'argent reçu pour le blé de Sicile. Le sénat, craignant pour l'avenir de la république, s'assemblait tous les jours, et consumait le temps en disputes plutôt qu'en délibérations. (11) Ce triomphe refusé fut plus glorieux pour lui que tout l'éclat d'une pompe triomphale, tant il est vrai que la gloire refusée à propos revient parfois plus éclatante et plus belle. Que, s'ils songent à la guerre, ou au repos, ils devront chercher ailleurs un lieu d'exil; rien ne doit plus troubler la paix que j'ai faite avec vous." Comme la bonne harmonie des deux ordres réduirait ces hommes au néant, ils préfèrent un mauvais rôle à la nullité, et, pour être quelque chose, ils se font chefs d'émeutes et de séditions. Mais, on le demandait, à quel ordre ceux-ci appartenaient-ils ? (7) Tarquin, voyant tout espoir de retour perdu pour lui, s'exila à Tusculum, auprès de son gendre Mamilius Octavius. (10) Ce fut, dit-on, le premier esclave mis en liberté par la vindicte; quelques-uns même pensent que le nom donné à cette baguette vient de cet homme, et qu'il s'appelait Vindicius. (13) L'ardeur fut telle, que, du même élan qui dispersa l'ennemi, les Romains s'emparèrent de son camp. "Qu'était-il donc arrivé, pour que, après un si long intervalle, on reprît les anciens usages ? Ensuite, ayant rassemblé les comices par centuries, il se donna pour collègue Publius Valérius, qui l'avait aidé à chasser les rois. C'est ainsi qu'une heureuse témérité mit fin à la guerre contre Véies. (10) Les discordes civiles, les guerres étrangères ont forcé la république à recourir à la dictature. À mesure qu'on accourt, ils exhortent le peuple à recouvrer sa liberté et à créer des tribuns. Dans cet intervalle, le consul Nautius remporta, près d'Érétum, un avantage signalé sur les Sabins, qui, outre la dévastation de leurs champs, eurent à déplorer cette nouvelle défaite. (8) Mais il se trouva que le jour était déjà sur le déclin; et une voix s'écria des postes avancés de l'ennemi : "C'est faire une vaine parade de vos forces, Romains, ce n'est point là faire la guerre : (9) vous vous rangez en bataille à la nuit tombante; il nous faut une plus longue journée pour le combat qui se prépare. Le jour suivant, chacun se flattait déjà qu'on avait conquis la paix, quand une députation des Aurunces se présenta dans le sénat : "Si les Romains dans le même moment n'évacuent le territoire des Volsques, ils leur déclarent la guerre." Les consuls Valérius et Horatius tirèrent au sort à qui aurait cet honneur. Le discours de Quinctius, conservateur de la majesté du sénat, de la bonne harmonie entre les deux ordres, était surtout celui des circonstances. (3) Ce fut avec une égale intrépidité que Marcus Horatius Barbatus se présenta dans cette lutte. Le lendemain, Fabius, qui ne veut point confondre et réunir les alliés et les citoyens, fait des trois peuples trois corps séparés, qu'il dispose autour des retranchements ennemis. Je lis dans Fabius, le plus ancien de tous, qu'il vécut jusqu'à un âge avancé; (11) du moins, il rapporte que souvent il répétait, à la fin de sa vie : "L'exil est bien plus pénible pour un vieillard." (8) Repoussé au premier choc, il se retire dans son camp. Dès que l'on en vint aux mains, les Étrusques se précipitèrent avec une telle impétuosité que leur choc suffit pour disperser les Ariciniens. Et en même temps il pose sa main sur un brasier allumé pour le sacrifice, et la laisse brûler comme s'il eût été insensible à la douleur. (9) Déjà le peuple commençait à désespérer du tribunat, à moins qu'on n'y fit entrer des hommes semblables à Icilius. Grâce à Verginius, il échappa à la peine de mort; et, après le jugement, s'exila à Tibur. (4) Alors le consul lève la séance et se rend à l'assemblée du peuple : là il représente que le sénat est tout occupé des intérêts du peuple; mais que la délibération relative à cette grande partie de l'état, qui pourtant n'en est qu'une partie, a été interrompue par le danger que court la république tout entière; (5) qu'il est impossible, quand l'ennemi est presque aux portes de Rome, de se proposer un autre objet que la guerre. (12) Il est difficile, pour des événements si loin de nous, de préciser avec exactitude le nombre des combattants et celui des morts. Grâce à cette manoeuvre, les Étrusques, au moment d'être victorieux, furent enveloppés et taillés en pièces. Cette année, les Herniques furent vaincus; dans la guerre contre les Volsques, les avantages furent balancés. À grand-peine on obtint des tribuns qu'avant tout on songerait à la guerre. JC) Tite-Live, L'histoire romaine, livre I, chapitre 56 à 60, surtout 56 (7 et 8) et 59. Search ... Histoire romaine. Appius, furieux, s'en prenait à la lâche condescendance de son collègue, qui, par son silence populaire, trahissait la république, et qui, non content de ne pas juger les débiteurs, ne faisait pas la levée ordonnée par le sénat. Non seulement les tribuns achevèrent paisiblement leur magistrature, mais encore, l'année suivante, leur réélection s'opéra sans qu'une voix y mît obstacle, tant on se gardait de toute violence. Le salut général allait être compromis, lorsque arriva Titus Quinctius avec l'armée étrangère des Latins et des Herniques. (4) C'est là qu'on en vint aux mains. Florus en fait mention dans son liv. Ce fut sous ce joug que le dictateur laissa partir les Èques. Aujourd'hui, citoyen romain, il réclame le droit commun à tout citoyen accusé : celui de se défendre, de se soumettre au jugement du peuple romain. Ils demandent donc à leurs chefs et en obtiennent le signal du combat. Il ajoute ensuite que c'est là le but auquel on doit tendre, et qu'il ne faut rien négliger de ce qui peut y conduire; qu'il faisait cette proposition à regret, en pensant au personnage qui y donnait lieu, et qu'il ne l'eût point faite si l'amour de la république ne l'emportait chez lui sur toute autre affection; (6) que le peuple romain ne croit pas avoir recouvré la liberté entière; que la race des rois, le nom des rois existe encore dans Rome; qu'elle occupe la magistrature suprême; que cela nuit, que cela met obstacle à la liberté. (5) Les décemvirs seuls furent de sa part l'objet d'une demande cruelle. La portion du peuple abandonnée par l'autre craignait la violence des patriciens; les patriciens craignaient le peuple qui restait dans la ville, et ne savaient que souhaiter de son séjour ou de son départ. La licence avait fait perdre l'habitude des combats. (8) Ensuite on opéra l'enrôlement. Ils rompent le traité conclu l'année précédente avec les Romains, et défèrent le commandement à Gracchus Cloelius. Vol. Le meurtre de Siccius, dont ils nourrissaient le souvenir, n'agitait pas moins les esprits que l'histoire de Virginie, victime d'un si houleux libertinage. L'autre consul, jugeant qu'après cette déroute de l'ennemi, les remparts de Rome sont hors de tout péril, s'éloigne lui-même de la ville. La traduction de M. Nisard a toutefois été légèrement modifiée. Pour Aebutius, qui de son bras blessé ne pouvait plus tenir son arme, il quitte le champ de bataille. (5) Les Èques, dans une autre direction, ont placé leur camp sur l'Algide. (7) L'indignité de cette accusation répandue partout et partout accueillie blessa vivement le consul. (5) Il prend ensuite Polusca, autre ville des Volsques; puis il attaque Corioles avec une grande vigueur. Cette jeune vierge sera ma femme : je la veux chaste et pure. DE LA. (9) Une partie de leurs troupes était déjà sortie des portes; les autres marchaient à la suite, et descendaient pour prendre leurs postes respectifs; mais le consul romain n'attend pas que la ligne ennemie soit renforcée de tous ses bataillons, et commence l'attaque. Coupé, il fait de nombreux mais inutiles efforts pour se frayer un chemin vers le camp, et, les armes à la main, tombe dans la mêlée. Après quelques plaintes qu'articula le demandeur "Sur ce que, pour capter la faveur du peuple, on lui avait, la veille, refusé justice," sans lui laisser terminer sa requête, et sans donner à Verginius le temps de répondre, Appius prend la parole. As-tu bien pu ravager cette terre qui t'a donné le jour, et qui t'a nourri ? Plus ses cris étaient violents, plus le licteur mettait d'acharnement à déchirer ses habits et à le dépouiller. Mais la défaite récente que les Latins avaient essuyée près du lac Régille leur avait inspiré tant de colère et de haine contre tous ceux qui leur conseilleraient la guerre, qu'ils ne respectèrent pas même le caractère des députés. (9) Bientôt commença la guerre contre les Véiens, et une nouvelle rébellion des Volsques. Les Esquilies sont presque tombées au pouvoir de l'ennemi, le Volsque en franchissait la chaussée, et personne ne l'en a repoussé. (3) Ce fut lui encore qui traita des conditions. (10) L'aile gauche fut ensuite mise en déroute par Quinctius; on eut plus de peine à l'aile droite. Si l'on a recours à la violence contre cette fille, nous invoquerons, moi, pour ma fiancée, le secours des Romains qui m'entendent; Verginius, pour sa fille unique, celui des soldats; tous, l'assistance des dieux et des hommes, et tu n'obtiendras qu'en nous égorgeant l'exécution de ton arrêt. Que ces calculs soient exagérés, il est certain, toutefois, que la perte fut énorme. Le reste de l'année se passa dans le repos, sans troubles intérieurs, et sans guerres étrangères. (10) Ils arrivèrent ainsi à une colline d'une pente douce où ils s'arrêtèrent. L'assemblée était en nombre; mais, sénateurs et consuls, personne n'était d'accord. (10) Quinctius, après avoir apaisé le tumulte causé par cette alarme subite, ordonne aux soldats de rester tranquilles sous leurs tentes, et place en observation devant le camp la cohorte des Herniques. Va donc ! (8) Ensuite, jetant sur les chefs des Étrusques des regards menaçants et terribles, tantôt il les provoque l'un après l'autre, tantôt il les accuse tous ensemble de lâcheté, leur reprochant "d'être les esclaves d'orgueilleux tyrans, et d'oublier le soin de leur propre liberté pour venir attaquer la liberté d'autrui.". LIVRE I - CHAPITRE II. L'absence du père semblait favorable à cette criminelle tentative. (11) "Toutefois, ajoutait-il, la république n'est pas entièrement abandonnée, l'autorité consulaire livrée au mépris. Inceste et société romaine républicaine : un essai d'interprétation ethno-juridique du fragment du livre XX de l'histoire romaine de Tite-Live . (6) Les patriciens tremblent que l'absence des consuls n'aide à leur imposer ce joug, et le préfet de Rome, Quintus Fabius, convoque le sénat. (4) Le signal ordinaire de la querelle était l'ordre d'aller aux voix, que donnaient au peuple les tribuns; les patriciens alors refusaient de quitter leurs places. En même temps, à un signal qu'il a donné de loin, on exécute du camp une vigoureuse sortie, et les forces nombreuses de l'ennemi se trouvent enveloppées. D'autres historiens rapportent sa mort d'une manière différente. Elle lui fit ériger une statue sur le Comitium, et on lui donna autant de terres que put en renfermer un cercle tracé par une charrue dans l'espace d'un jour. (10) Le carnage fut moins grand, mais la déroule des Èques plus complète sur le territoire de Rome. Cette année se passa encore sans guerres étrangères; mais, à l'intérieur, des troubles s'élevèrent. Partout la sédition rencontre des soutiens; les rues sont remplies de troupes nombreuses qui se rendent, en poussant des cris, au forum. Tels furent les événements de cette année. (7) Il soutint d'abord avec eux le premier choc et la première fureur des assaillants; mais bientôt ceux qui rompaient le pont les ayant rappelés, il force ses deux compagnons de se retirer par un étroit passage qu'on avait conservé à dessein. (6) Ils font donc quitter les armes au peuple, et l'appellent à l'assemblée pour y voter la loi. Pas un seul homme, même sans armes, ne s'offrit à lui, et, à travers un pays sans défenseurs et sans culture, il s'avança jusqu'à la troisième pierre milliaire du chemin de Gabies. Mais les secours qu'ils obtinrent des peuples latins et de Cumes leur rendirent tant de confiance, qu'ils osèrent livrer une bataille. Ma réputation parmi vous a-t-elle donc d'aussi frêles appuis ? (9) Cette guerre, qui sera pour nous comme une affaire de famille, nous voulons la soutenir à nos propres frais. (4) Ainsi donc, Appius Claudius, je te fais grâce de tous les forfaits qu'au mépris des dieux et des lois tu as accumulés l'un sur l'autre pendant deux ans. À Rome, au point du jour, à leur arrivée, on les prit de loin pour des ennemis. On parcourt des yeux toutes les parties du forum pour y chercher les sénateurs; mais à peine en peut-on découvrir un. Elle fut plus nombreuse encore qu'ils ne l'avaient espéré : le peuple en conclut que les patriciens trahissaient la cause de la liberté, puisque le sénat reconnaissait le droit de convocation à des hommes dont la charge était expirée, et que la violence seule élevait au-dessus des simples citoyens. Entre autres prodiges, il plut des lambeaux de chair, et une immense quantité d'oiseaux, voltigeant au milieu de cette pluie, la dévorait, dit-on. Les maux de la république n'étaient pas de ceux que des remèdes ordinaires parviendraient à guérir; elle avait besoin d'un dictateur : si quelque brouillon cherche à compromettre la tranquillité de l'état, il apprendra que la dictature n'admet point d'appel. (4) Un hasard, heureux dans cette circonstance, donna la présidence des comices à Marcus Duillius, homme prudent et qui prévoyait les déchirements inséparables d'une réélection. (6) Au cri qui s'élève à la vue de cette action horrible, le décemvir ordonne qu'on se saisisse de Verginius; mais celui-ci, avec le fer, s'ouvre partout un passage, et, protégé par la multitude qui le suit, gagne enfin la porte de la ville. Il s'approche, et n'en peut plus douter, ce sont les traits de Brutus. Dès que l'ennemi fut arrivé sur le territoire de Rome, les consuls marchèrent à sa rencontre. Les anciens ne se trouvaient guère dans ces rencontres, où rien n'était donné à la prudence, et tout à la force, à la témérité; (5) les consuls eux-mêmes s'en écartaient souvent, de crainte, au milieu de ce désordre, d'exposer leur dignité à quelque affront. (7) Il y serait parvenu, tant les accusations des tribuns animaient contre les grands la multitude déjà trop exaltée; mais la crainte de l'étranger, ce lien le plus puissant de la concorde, réunissait tous les esprits, malgré leur défiance et leur haine mutuelles. (5) Ils s'arrêtèrent d'abord, déterminés à ne pas reculer; puis, comme ils conservent leur position, ils sentent renaître leurs forces, et osent s'élancer en avant. (10) Ils entrent par la porte Colline, enseignes déployées, traversent la ville en rangs, et se rendent sur l'Aventin. Et cette année Rome vit encore un triomphe. Je me bornerai à rapporter simplement le fait, et à dire qu'Appius adjugea la jeune fille en qualité d'esclave. Nouvelle edition, revue & corrigee; par M. Cosson, Professeur en la Meme Universite, au College Mazarin. Nous, vaincus, nous supportons mieux le repos que vous, nos vainqueurs. (6) Tandis que l'armée romaine assiégeait Corioles et portait toute son attention sur les habitants qu'elle tenait renfermés dans la ville, sans craindre aucune attaque extérieure, les légions Volsques, parties d'Antium, vinrent tout à coup fondre sur elle, et dans le même temps les ennemis firent une sortie de la place. (7) Réunis donc les licteurs de tous tes collègues, ordonne de préparer les verges et les haches; on ne retiendra point hors de la maison paternelle la fiancée d'lcilius. (6) Pourquoi donc accueillir ainsi les alliés et les Latins ? Ce livre numérique présente l'Histoire Romaine de Tite-Live, éditée en texte intégral. (8) Lorsque le jour parut, ils étaient déjà enfermés par la circonvallation du dictateur, et ils soutenaient à peine le combat contre une seule armée, quand celle de Quinctius reprenant les armes aussitôt que ses travaux sont achevés, attaque les retranchements. Il jugeait le pouvoir trop grand, et que l'homme qui allait l'exercer s'y montrerait trop dur. (7) Malgré ton ressentiment et tes menaces, ton courroux, en franchissant nos frontières, ne s'est pas apaisé à la vue de Rome; tu ne t'es pas dit : derrière ces murailles sont ma maison, mes pénates, ma mère, ma femme et mes enfants ? (11) À Rome, on l'accueillit avec joie; au camp, elle excita dans le cur des soldats une noble émulation. (11) Les mânes de Virginie, plus heureuse morte que pendant sa vie, après avoir erré, pour satisfaire leur vengeance, autour de tant de maisons, quand disparut le dernier coupable, trouvèrent enfin le repos. Il était bien d'avis, ajoutait-il, que, lorsqu'on aurait terminé ces guerres imminentes, lorsque la république serait rendue à la tranquillité, les allégations de Valérius et d'Horatius, qui prétendaient que les décemvirs avaient dû quitter leur magistrature avant les ides de mai, fussent soumises aux délibérations du sénat; (12) et que, dès ce moment, Appius Claudius fût prévenu qu'il devait se préparer à rendre compte des comices que, lui décemvir, il avait tenus pour nommer des décemvirs, et à répondre s'ils avaient été créés pour une année seulement, ou jusqu'à l'acceptation des lois que l'on attendait. On n'épargna qu'un petit nombre d'habitants qui vinrent désarmés se rendre à discrétion. Néanmoins, dans ce redoublement, dans ce déluge de maux, personne ne songeait à l'animosité des tribuns et du peuple; ce mal peu dangereux n'en était un qu'en l'absence de tout autre, et, dans ce moment, la peur de l'étranger devait, ce semble, le faire cesser. On eût éprouvé quelque honte, après les services récents qu'avait rendus ce peuple, à différer le secours. JC) Tite-Live, L'histoire romaine, livre I, chapitre 56 à 60, surtout 56 (7 et 8) et 59 Aurelius Victor, Des hommes illustres de la ville de Rome, chapitre 10 Horatius Coclès (507 av. (11) De part et d'autre on combattit avec acharnement. (9) Un bruit, dont on ignorait l'auteur, s'était même répandu que leur conspiration ne limitait pas au temps actuel l'asservissement de la république; mais qu'un accord clandestin les avait entre eux engagés par serment à ne point réunir les comices, et à perpétuer leur décemvirat pour conserver le pouvoir qu'ils avaient dans les mains. Ceux-ci eurent quelque honte de le demander pour des succès moindres de moitié. (7) Debout au milieu de la troupe des patriciens, que sa taille dominait, et comme s'il eût porté toutes les dictatures, tous les consulats dans sa voix et dans la force de son corps; seul, il suffisait aux attaques tribunitiennes et aux tempêtes populaires. (7) Personne au sénat ne s'opposa à la levée des troupes. Il convoque l'assemblée du peuple; puis ayant fait abaisser les faisceaux, il monte à la tribune. (8) Cette aile, prise en flanc et enveloppée, allait être écrasée, lorsque les cavaliers de deux légions, au nombre d'environ six cents, sautent de cheval, et se portent au premier rang, au milieu de leurs camarades qui fléchissaient déjà; outre qu'ils présentent à l'ennemi de nouveaux adversaires, la part qu'ils prennent au péril, la honte, enfin, réveillent le courage des fantassins. Dans les deux armées, l'aile droite fut victorieuse et la gauche battue. (8) Cette manoeuvre fait ressortir et leur petit nombre, et la multitude des Étrusques, dont les rangs se redoublent sur un terrain trop étroit. En vérité, Romains, je voudrais vous plaire, mais j'aime encore mieux vous sauver, quelles que doivent être vos dispositions à mon égard. n'est-il pas libre, si quelque citoyen a souffert de l'arrogance ou de la tyrannie des consuls, de les assigner, de les accuser devant ces juges mêmes qui comptent dans leurs rangs la victime ? (7) Ainsi, voyant que la plus grande partie des patriciens désapprouvait la conduite des décemvirs, et, dans l'espoir que le sénat mettrait un terme à leur puissance, la multitude s'apaise. Fabius devait conduire les légions à Antium; Cornélius, rester à la garde de Rome pour empêcher qu'une partie des ennemis, comme c'était la coutume des Èques, ne vînt ravager le territoire. (10) Aussitôt le dictateur court à sa cavalerie, la conjure, maintenant que l'infanterie est fatiguée, de mettre pied à terre et de ranimer le combat. Ainsi fut recouvré le Capitole. (8) Le sénat fut d'avis qu'il ne fallait point irriter le peuple, et qu'on devait songer surtout à empêcher que l'arrivée de Verginius à l'armée n'excitât quelque mouvement. (7) À la tête d'une troupe d'élite, il repousse l'attaque de l'ennemi sorti de ses murs, et, par la porte, qui est restée ouverte, s'élance impétueusement dans la ville. (13) Les Èques étaient plus propres à ravager, par des incursions, le pays ennemi; une foule de petits corps détachés leur était plus favorable à la guerre que la lourde masse d'une armée. (6) Il se place au centre avec les légions romaines. J'ose vous répondre que, domptés par l'excès du mal, ils iront d'eux-mêmes labourer nos terres, bien loin d'en empêcher la culture par une scission à main armée." (10) Les patriciens, de leur côté, ne savent pas assez modérer l'expression de leur joie; on se repentait si peu de ce crime, que ceux-là mêmes qui en étaient innocents voulaient en paraître complices, et l'on disait hautement qu'il n'y avait que la violence qui pût dompter la puissance tribunitienne. Tous les Fabius, sans exception, furent taillés en pièces, et leur fort tomba au pouvoir de l'ennemi. (8) Duillius, après avoir fait l'éloge de leur persévérance à se montrer jusqu'au bout différents des décemvirs, présida les comices. (6) N'ai-je donc tant vécu, ne suis-je parvenue à cette déplorable vieillesse, que pour te voir exilé, puis armé contre ta patrie ? Bientôt, dès que l'avantage du lieu leur eut donné le temps de respirer et de se remettre d'un si grand effroi, ils repoussèrent les assaillants; et, forts de leur position ils allaient être vainqueurs malgré leur petit nombre, si un corps de Véiens, qui parvint à la tourner, ne se fût montré au sommet de la colline : (11) l'ennemi alors regagne sa supériorité. (9) Voyant sa proposition rejetée, "Je vous déplais, dit-il, parce que je conseille la concorde. (7) D'abord, des cris s'élèvent autour des Fabius et les épouvantent, bientôt les traits pleuvent de toutes parts. Cette foule en rencontre une autre que sa joie poussait hors du camp; on se félicite de la liberté, de la concorde qu'on a rétablies. Pour moi, désormais, je n'ai plus rien à craindre qui ne soit plus honteux pour toi, que malheureux pour ta mère, et quelque malheureuse que je sois, je ne le serai pas longtemps. Advanced Search Find a Library. (6) Cette année encore le ciel parut en feu; la terre essuya de violentes commotions; une vache parla; et cette merveille, niée l'année précédente, obtint crédit cette fois. (7) On adopterait tout ce que voudraient les consuls, car l'appel des tribuns était sans force à plus d'un mille de Rome; et, eux-mêmes, s'ils s'y rendaient confondus dans la foule des Quirites, seraient soumis à l'autorité consulaire." (9) Mais le peuple rejeta dédaigneusement ce don, comme s'il y voyait le prix de la royauté. (11) Chaque plébéien porta, dit-on, à la maison du consul le quart d'un as, pour ajouter à la pompe de ses funérailles. (7) Chacun se dit tout bas "qu'il est des dieux attentifs aux actions humaines; que les châtiments de l'orgueil et de la cruauté, pour être tardifs, n'en sont pas moins terribles; (8) que le destructeur de l'appel y a recours lui-même, et implore l'assistance du peuple, dont il a foulé aux pieds tous les droits; qu'il se voit traîné dans les fers et réduit à invoquer la liberté provisoire, celui qui condamna à la servitude une personne libre." Le consul marcha aussitôt contre les ennemis, et il vint établir son camp près du leur. (10) Ensuite, afin que le sénat reçût une nouvelle force du nombre de ses membres, que la cruauté du dernier roi avait considérablement réduit, il le porta à trois cents, et le compléta en choisissant les personnages les plus distingués de l'ordre équestre. Dégoûtés de l'état des choses, ils s'étaient retirés dans leurs terres, occupés de leurs intérêts particuliers, au défaut des intérêts publics, et persuadés qu'ils seraient d'autant plus à l'abri des vexations, qu'ils s'éloigneraient davantage de la société et de la présence de leurs farouches oppresseurs. J.-C. et mort en l'an 17. dans sa ville natale de Padoue (Patavium en latin), est un historien de la Rome antique, auteur de la monumentale œuvre de l'Histoire romaine (Ab Urbe condita libri : AU Livre XXVI à XXX - La Seconde Guerre punique II Tome 2, Histoire romaine, Tite-Live, Flammarion. (10) Elles formèrent donc une conspiration : les mains refusèrent de porter la nourriture à la bouche, la bouche de la recevoir, les dents de la broyer. (11) De là vient qu'on distingua, parmi les sénateurs, les pères et les conscrits; or, on nommait conscrits ceux qui avaient été appelés à faire partie du nouveau sénat. Find items in libraries near you. (6) Un décret d'enrôlement pour la guerre contre les Volsques et les Èques, tenu comme en suspens, empêcha toute sédition populaire. (4) Dès qu'il fut revêtu de sa magistrature, assidu à son tribunal, il y déploya une égale énergie pour contenir le peuple et réprimander les patriciens. (9) Les rois, une fois expulsés, on avait créé des magistratures patriciennes; puis, après la retraite du peuple, des magistratures plébéiennes. Car il y en a plus, sans doute, à détruire ses propres délibérations et ses décrets que ceux d'autrui. (8) Chaque cohorte élut ses centurions, et eut deux sénateurs à sa tête. (6) Dès qu'il est arrivé, il se jette dans le plus épais de la foule qui se tenait près du tribunal de Porsenna. Ils lèvent les enseignes pour se rendre à Rome, et font assaut de gaieté avec ceux qui viennent à leur rencontre. Ainsi il était impossible d'abandonner cette lutte, impossible de lui donner une fin. (8) Par le malheur d'autrui qu'ils apprennent à se mettre en garde contre de pareils outrages. Les députés envoyés à Marcius pour traiter de la paix rapportèrent cette dure réponse : (11) "Si l'on rend aux Volsques leur territoire, on pourra traiter de la paix.
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