La nuit du 1er au 2 août, l'aviation russe intervient et freine la progression des rebelles. Le président de l'OSDH, Abdel Rahman, déclare que « ni le régime, ni les rebelles ne peuvent gagner un avantage décisif » dans l'offensive[157]. En quelques heures, les rebelles prennent plus de la moitié du quartier de Dahiyet al-Assad[552],[554], ils tentent ensuite d'avancer vers l'académie militaire, la zone des « 3 000 appartements » et la zone des « 1 070 appartements », à l'ouest du quartier d'Hamdaniyeh[555],[556]. Les habitants conservent aussi le souvenir d'un premier siège de la ville, qui avait eu lieu en 1980 et 1981, lors de l'insurrection des Frères musulmans en Syrie, et de la répression qui avait suivi[15],[19],[20]. Le même jour, Damas accuse les rebelles d'avoir utilisé du gaz chloré, ce qu'ils démentent[557],[553]. Cependant sur l'ensemble de la ville d'Alep, l'armée syrienne tient le choc et repousse la plupart des assauts[280]. L'attaque est revendiquée par le Front al-Nosra, elle fait 28 morts et plus de 230 blessés[21],[22],[23]. Après avoir rassemblé ses forces au nord et à l'ouest de la ville, l'armée syrienne lance le 28 juillet au matin une première offensive contre le quartier de Salaheddine. L'offensive provoque également la fuite de 70 000 habitants, dont 20 000 en direction de la Turquie, au poste-frontière de Bab al-Salama, 10 000 vers Afrin et 5 000 à 10 000 vers Azaz[330],[331],[322]. En représailles, le régime bombarde le quartier kurde à partir du 6 avril et le 13, une attaque au gaz sarin tue trois personnes — une mère et ses deux fils — et fait 17 blessés. Le camp loyaliste se compose de l'armée syrienne, de milices pro-gouvernementales — avec principalement les Forces de défense nationale, le Liwa al-Quds et les Brigades du Baas — et de l'Iran qui engage le Corps des Gardiens de la révolution islamique, son armée régulière et surtout plusieurs milices islamistes chiites irakiennes, libanaises et afghanes — essentiellement le Hezbollah, le Harakat Hezbollah al-Nujaba et la Brigade des Fatimides. Le petit Jean, dit âOutaâ, naît le 30 juin de la même année. Elle conclut que « toutes les parties ont commis de graves violations des lois humanitaires internationales constitutives de crimes de guerre »[480]. Début octobre, l'État islamique prend aux rebelles quelques villages au nord d'Alep pendant des combats qui font des dizaines de morts et arrive à moins de deux kilomètres des lignes loyalistes. Le 12 novembre, les loyalistes reprennent le quartier de Dahiyat Al-Assad et le village de Minyane, faisant ainsi perdre aux rebelles tous leurs gains des jours précédents[560],[561]. Puis la nuit du 11 au 12 décembre, les milices chiites et l'armée syrienne finissent par reprendre l'important quartier de Cheikh Saïd, au sud, occupant ainsi 90 % d'Alep-Est[629],[630]. Chassé d'Alep en janvier 2014 par les rebelles, l'État islamique poursuit cependant les combats aux abords de la ville. Dans la nuit du 20 au 21 septembre, des combats éclatent près de la base militaire d'Hanano selon l'OSDH, le quartier Bustan Al-Qasr était toujours attaqué par l'armée tandis que le quartier Shakour tenu par les rebelles était lui aussi attaqué pendant la journée[147]. L'agence Sana déclare que les rebelles ont fait sauter un tunnel pendant la nuit dans la vieille ville d'Alep mais selon l'OSDH si le tunnel a bien été creusé par les rebelles ce sont les loyalistes qui l'ont fait exploser pour empêcher les insurgés de progresser vers une position de l'armée[282]. Le 27, pendant que les Kurdes du quartier de Cheikh Maqsoud prennent une zone de logement pour mineurs (Youth housing) et progressent vers le nord jusqu'à l'autoroute M5 Castello, l’armée arabe syrienne loyaliste s’empare de toutes les usines de Layramoune (nord-ouest Alep). Le 23 août, les rebelles s'emparent de treize villages au sud et à l'est d'Alep[201]. […] Ces frappes continues et répréhensibles sur les zones résidentielles sont la marque d’une politique d’offensive délibérée et systématique contre les civils dans le cadre d’attaques qui constituent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité », « des armes imprécises comme les obus de mortier et des roquettes artisanales fabriquées à partir de bouteilles de gaz surnommées (par les rebelles) 'les canons de l'enfer' », « de la pratique généralisée de la torture, de la détention arbitraire et de l'enlèvement, aussi bien par les forces du régime que par les groupes armés d'opposition », « 24 cas d’enlèvements par des groupes armés entre 2012 et 2016 », « militants pacifiques et même des mineurs, ainsi que des membres de minorités », « beaucoup de civils vivent dans la peur constante d’être enlevés s’ils critiquent la conduite des groupes armés, ou s’ils ne respectent pas les règles strictes qu’ils leur imposent », « un adolescent de 17 ans accusé d'être gay et une femme accusée d'adultère », « cesser tout transfert d’armes ou tout autre soutien aux groupes impliqués dans des crimes de guerre ou d’autres violations flagrantes », « Nos nouvelles images satellite ainsi que de nouveaux témoignages attestent que les forces gouvernementales syriennes, avec le soutien de la Russie, ont attaqué des habitations, des installations médicales, des écoles, des marchés et des mosquées. Le 5 février, les loyalistes prennent les villages de Rityane, Kafr Naya et Mayir[332], les rebelles parviennent cependant à reprendre la moitié de Rityane le même jour, lors de combats qui font environ 60 morts dans chaque camp selon l'OSDH[333],[330]. L'offensive rebelle se solde finalement par un échec. Le même jour, par décret législatif 2016/15 d'une durée de trois mois, le Président syrien Bachar al-Assad offre amnistie générale à toute personne armée fugitive de la justice ou pour qui aurait enlevé une personne et la relâcherait sans dommage[433],[434]. "Il faut beaucoup aimer les hommes", écrivait-elle. Pour minimiser ses pertes, l'armée utilise, l'artillerie, des hélicoptères et des avions de chasse pour bombarder et mitrailler les quartiers sous mainmise des rebelles, ce qui cause de très lourdes pertes civiles[31],[7],[32],[6]. Syrie : que devient Alep après quatre ans de guerre ? Le rapport indique également que « les forces gouvernementales et leurs alliés ont empêché la population civile de la partie est d'Alep d'avoir accès à la nourriture et aux fournitures de base, utilisant ainsi des tactiques brutales de siège pour forcer les redditions »[702]. Au moins 20 soldats du régime capturés pendant les affrontements sont emmenés puis fusillés par les rebelles de la Brigade des Faucons d'Alep, membre de l'ASL[116],[117],[118],[119],[120],[121],[122],[123],[32]. Des centaines de milliers de civils — 250 000, dont 100 000 enfants selon l'ONU, 326 000 selon le Comité civil d'Alep-Est — et plusieurs milliers de combattants rebelles — 8 000 selon l'ONU, dont 900 du Front Fatah al-Cham, et 20 000 selon l'opposition — se retrouvent ainsi encerclés par les troupes du régime et ses alliés[474],[10],[475],[9],[476],[477]. Alors que la Russie et la Chine opposent une nouvelle fois leur veto le 5 décembre à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, le Canada et l'Italie continuent de réclamer une cessation des hostilités dans un appel lancé le 7 décembre[625]. Les combats se poursuivent dans la zone d'Al-Eis, puis ils éclatent dans la zone d'Hendarat au nord d'Alep et atteignent à nouveau les environs de Khanasser au sud-est[370]. Selon Human Rights Watch, au moins 147 cadavres seront découverts dans la rivière d’Alep entre janvier et mars. Cette dernière voie d'approvisionnement rebelle surnommée la « route de la mort » est coupée de facto en se retrouvant à portée de tir des loyalistes[415],[416]. Le 16 avril, un cessez-le-feu temporaire est déclaré, permettant à la Croix-Rouge de retirer 31 corps en décomposition de personnes tués au cours des mois de combats dans le quartier pauvre de al-Sakhour situé dans le nord d'Alep[188]. La fourniture d'articles nécessite dorénavant un code ⦠Bitmain, Innosilicon, Whatsminer... Les plus grandes marques sont disponible. Le même jour, un avion syrien bombarde un site près des bus, provoquant un début de panique parmi les civils[650]. La nuit du 4 au 5 décembre, le petit quartier de Qadi Askar tombe à son tour[620]. Le 25 juillet, l'armée syrienne envoie depuis Damas des renforts vers Alep. Au sol, le Hezbollah, le Harakat Hezbollah al-Nujaba et d'autres milices pro-iraniennes passent à l'offensive dans la nuit du 17 au 18 novembre sur le quartier de Cheikh Saïd, au sud de la ville[582],[575],[583],[584],[573]. Le 8 février, les rebelles abandonnent les villages de Merenar, Aqlamiya et Deïr Djamal, qui sont pris par les YPG après de courts combats[337],[338]. Les forces pro-gouvernementales sur le terrain, composées pour la plupart de milices syriennes et étrangères, ont exécuté des combattants hors de combat, des partisans soupçonnés d'appartenir à l'opposition, y compris des membres des familles des combattants. Le calme demeure cependant dans les quartiers de Chaar, Soukkari, Sakhour et Hanano, conquis par l'ASL, où les manifestations anti-régime se poursuivent malgré quelques bombardements[78]. Selon l'OSDH, au moins trente hommes de l'ASL et quatorze hommes de l'EIIL sont tués[204]. En contrepartie la Russie laisse carte blanche aux Turcs dans leur lutte contre les Kurdes dans le nord de la Syrie, et ce en dépit des relations entretenues par ces derniers avec Moscou[469],[470]. L'État islamique perd 99 hommes en six jours de combats à Alep et ses environs[217]. Depuis 2011, la ville est le théâtre de manifestations contre le régime de Bachar el-Assad, bien qu'elles ne soient pas les plus massives du pays[19]. L'AFP a fait un rapport sur une réunion de tous les commandants des brigades rebelles engagées dans la Bataille d'Alep, lors de laquelle ils jugent manquer d'armes et de munitions bien qu'ils aient réussi à récupérer 5 000 fusils d'assauts et 2 500 lanceurs de roquettes lors de leur assaut contre la base militaire d'Hanano[149]. Le 10 septembre, un nouvel accord de trêve est conclu entre les États-Unis et la Russie, et entre en vigueur le 12 septembre. Le 10 octobre, des combats éclatent entre des djihadistes de l'État islamique en Irak et au Levant et des rebelles de la brigade Ababil de l'Armée syrienne libre. Le même jour, à l'intérieur d'Alep, les rebelles s'emparent du commissariat du quartier de Chaar après trois jours de siège, six policiers sont tués au combat et plusieurs dizaines sont faits prisonniers[44]. Pour la période de juillet à novembre 2014, l'OSDH comptabilise au moins 203 civils tués à Alep, ainsi que 700 autres blessés[684]. Selon des activistes à Alep 37 civils auraient été tués lors d'un bombardement sur la ville[145]. […] Lorsque les forces progouvernementales sur le terrain ont pris le contrôle de l'est d'Alep à la fin novembre 2016, il ne restait plus d'hôpitaux fonctionnels ni d'autres installations médicales »[702]. L'attaque échoue et les assaillants se replient. Côté loyaliste, des dizaines de factions armées sont mobilisées pour l'assaut : les Forces du Tigre du général Souheil al-Hassan, le Liwa Suqour Al-Sahara, les Brigades du Baas, le Liwa al-Quds, le PSNS, la 4e division blindée et la Garde républicaine[569],[570],[571]. Le 20 décembre, la localité stratégique de Khan Touman est prise à son tour[308]. Il ne reste alors plus dans les quartiers est que 30 médecins et six hôpitaux fonctionnant partiellement, dont un seul capable de traiter les grands blessés[518],[519].
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